21 dialogues territoriaux de la vie étudiante se sont tenus dans la région académique

Mercredi 19 avril, Sophie Béjean, rectrice de la région académique Occitanie, et Khaled Bouabdallah, recteur délégué ont présenté à la presse les résultats des DTVE qui se sont tenus dans la région.

Une démarche territorialisée dans une région vaste et contrastée

Les dialogues territoriaux de la vie étudiante ont vocation à poser un diagnostic et identifier des actions pouvant améliorer les conditions de vie étudiante dans l’ensemble des villes universitaires d’Occitanie.
Pour trouver de nouvelles solutions aux besoins propres à chaque site, le rectorat de région académique a été pionnier dans sa démarche en sillonnant toute la région pour rencontrer les étudiants et l’ensemble des acteurs de la vie étudiante.

carte présentant départements et villes de la région occitanie

Quelques chiffres sur la région académique Occitanie :

  • 13 départements d’une superficie totale de 72 724 km² (2ème plus grande région académique de France)
  • un riche paysage de l’enseignement supérieur : 2 métropoles universitaires (Montpellier et Toulouse) et 18 villes universitaires d’équilibre
  • 260 000 étudiants
  • 8 universités et 31 écoles d’ingénieurs et écoles spécialisées
  • 13 campus connectés

21 Dialogues Territoriaux de la Vie Étudiante ont déjà été menés en région académique Occitanie et ont réuni plus de 450 participants..

Une démarche partenariale portée par le rectorat de région académique

Ces dialogues territoriaux de la vie étudiante visent à développer des synergies entre les acteurs mobilisés sur l’amélioration de l’accès au logement, à la restauration, à la santé, à la culture, au développement de la pratique sportive ou encore au renforcement des politiques inclusives au plus près du terrain. Représentants
de l’Etat, collectivités territoriales, établissements scolaires, réseau d’établissements d’enseignement supérieur, les Crous et les représentants étudiants sont à la table des discussions. La Région Occitanie est associée aux travaux des DTVE.
Quatre grands thèmes guident les échanges de chaque réunion, auxquels peuvent s’ajouter des thématiques locales :

  • restauration/ logement
  • culture/ sport
  • mobilité/ transport
  • précarité/ santé

Chaque DTVE donne lieu à une synthèse et la formation de « groupes de travail » sur les sujets identifiés, afin de construire de nouvelles solutions et un agenda opérationnel. A l’issue des concertations, des actions concrètes sont ainsi initiées :

  • à Narbonne, une demande d’ouverture des offres culturelles de l’Université (UPVD) a été faite pour les étudiants d’autres établissements d’enseignement supérieur de la ville. Une proposition de convention entre l’UPVD, les établissements et les collectivités territoriales a été formulée afin d’envisager des projets culturels communs.
  • à Carcassonne, qui n’a pas de restaurant universitaire, un accord entre le restaurant inter-administratif (RIAC) et le Crous de Montpellier a été trouvé et permettra aux étudiants de manger au RIAC en bénéficiant des tarifs étudiants et du repas à 1 euro pour les bénéficiaires.
  • à Nîmes, les quartiers de Valdegour et Saint-Césaire (cité universitaire) ne sont pas desservis en soirée par les transports. La Métropole de Nîmes envisage un prolongement de la desserte les jeudis et dimanches soir. Elle étudie également une mise à disposition de vélos aux établissements et va proposer un tarif étudiant pour le service vélo-tango.
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Au-delà de ces premiers exemples, les groupes de travail poursuivent actuellement leurs travaux. Un schéma territorial de la vie étudiante articulera et synthétisera, au début de l’été 2023, l’ensemble des projets d’actions concrètes qui auront été proposés lors des dialogues territoriaux et auront émergé de ces concertations.

Des mesures fortes pour lutter contre la précarité

Une aide exceptionnelle de 10 millions d'euros

Afin d’apporter une réponse immédiate à la précarité alimentaire étudiante, une aide exceptionnelle de 10 millions d’euros, dont 591 500 euros pour l’Occitanie, a été débloquée par le gouvernement, en complément des repas à 1 € mis en place depuis la crise sanitaire.
Pour rappel : le repas à 1 € pour les étudiants boursiers et précaires est une mesure forte mise en place pendant la crise sanitaire 4,8 millions de repas à 1 € ont été servis par les 2 Crous de la région académique pendant les 2 précédentes années universitaires. Elle continue d’être plébiscitée puisque près de 2 millions de repas à 1 € ont été servis par les Crous  sur l’ensemble de la région Occitanie entre le 1er septembre 2022 et le 31 mars 2023.
En mars dernier, Sylvie Retailleau, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé la pérennisation pour la rentrée 2023 de la tarification des repas au Crous à 1 € pour les boursiers et précaires et la tarification sociale de 3,30 € pour tous les autres étudiants.

Une nouvelle étape dans la réforme des bourses

La Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a présenté les premières mesures fortes en faveur du système de bourses sur critères sociaux, qui entreront en vigueur dès la prochaine rentrée universitaire.
Avec une augmentation de près de 20% du budget alloué aux bourses sur critères sociaux, les premières mesures vont :
Revaloriser de 6% le barème d’éligibilité. Cela permettra de :

  • réintégrer près de 35 000 boursiers qui n’étaient pas éligibles, soit 3 595 étudiants d’Occitanie (+1 717 pour le Crous de Montpellier Occitanie et + 1 878 pour le Crous de Toulouse Occitanie),
  • reclasser 140 000 boursiers à un échelon supérieur, en tenant mieux compte de leur situation familiale, soit environ 14 380 étudiants d’Occitanie (6 870 pour le Crous de Montpellier Occitanie et 7 514 pour le Crous de Toulouse Occitanie).

Revaloriser tous les niveaux des bourses d’un montant inédit de 37 €
Mettre fin aux effets de seuil : aucun étudiant ne verra sa bourse diminuer d’un montant supérieur à l’augmentation des revenus de ses parents.


Le gel des loyers en résidence Crous est lui aussi maintenu.

Cet ensemble de mesures permet d’apporter plus de 500 millions d’euros d’amélioration à la vie étudiante dès la rentrée 2023.
 

 

Mise à jour : mai 2023