Une démarche partenariale
Après une première réunion en novembre à Montpellier, sous la présidence de Sophie Béjean rectrice de la région académique Occitanie et chancelière des universités, les dialogues territoriaux de la vie étudiante (DTVE) se poursuivent.
Ces discussions ont pour but de poser un diagnostic sur les villes concernées et d’amorcer un travail pour identifier des actions et mesures à mettre en œuvre pour améliorer les conditions de vie étudiante.
Présidées par Khaled Bouabdallah, recteur délégué pour l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation, ces rencontres réunissent élus, étudiants, services de l’État et l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur sur les territoires (universités, grandes écoles, CROUS, associations ...).
La présidente de la région Occitanie est également invitée à chaque rencontre. Elle a d'ailleurs participé au dialogue qui a eu lieu à Font-Romeu, en présence également du préfet du département.
La collectivité régionale qui a voté en novembre dernier, son Schéma Régional de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation (SRESRI) a bien accueilli la démarche des DTVE et a intégré le « comité projet » afin de préparer l’ensemble des opérations relatives à l’organisation des dialogues et à la rédaction des documents de synthèse.
Gouvernance et méthodologie des DTVE
La gouvernance des dialogues territoriaux de la vie étudiante s’articule autour de deux instances :
- Le COPIL : en association avec la région Occitanie, un comité de pilotage réunit les représentants des universités, des établissements, des CROUS et des collectivités locales. Le Copil a vocation à être réuni deux fois par an.
- Le Comité Projet : réunissant des représentants de l’État, de la région Occitanie et des coordinations territoriales, il prépare l’ensemble des opérations relatives à l’organisation des Dialogues territoriaux et à la rédaction des documents de synthèse. Il s’est réuni pour la première fois le mardi 17 janvier.
Chaque Dialogue donne lieu à une synthèse et la formation de « groupes de travail » sur les sujets identifiés afin de construire un agenda opérationnel pour les traiter.
Une action localisée sur un territoire vaste et contrasté
Rappelons que la région académique Occitanie compte 39 établissements d'enseignement supérieur, 260 000 étudiants (3/4 sur les deux pôles universitaires Montpellier et Toulouse), 18 villes universitaires d'équilibre et 13 campus connectés.
La prise en compte de cette grande diversité de situation passe par un nombre important de DTVE sur le territoire.
Montpellier, Toulouse, Nîmes, Alès, Carcassonne, Narbonne, Perpignan, Castres, Cahors, Montauban, Font-Romeu, Auch, Tarbes, Rodez, Figeac et Albi ont déjà été le siège de ces rencontres.
6 autres dialogues dans des villes universitaires d’équilibre (Foix, Béziers, Millau, St-Afrique, Sète et Mende) sont également prévus jusqu’à la fin du mois de mai 2023.
Si chaque site a ses spécificités, certaines problématiques ont été abordées de manière plus récurrente :
- Santé : difficulté pour les étudiants à trouver un médecin.
- Pouvoir d’achat : difficulté pour certains étudiants en alternance à assumer financièrement la charge de deux loyers.
- Information : manque ou le plus souvent trop-plein de communication autour de l’offre de services proposée aux étudiants.
- Mutualisation : coordination des moyens de transports ou optimisation des dispositifs de santé.
Un schéma territorial de la vie étudiante articulera et synthétisera, en juin 2023, l’ensemble des projets d’actions concrètes qui auront été proposés lors des dialogues territoriaux et auront émergé de ces concertations.
Mise à jour : mars 2023