Plus de 300 lycéens de la région en déplacement à Auschwitz

À l’occasion des 80 ans de la libération des camps et dans le cadre du Plan régional de lutte contre le racisme et l’antisémitisme, plus de 300 lycéens de la région académique Occitanie se sont rendus à Auschwitz-Birkenau ces mercredi 15 et jeudi 16 janvier.

La Région Occitanie, en partenariat avec les rectorats des académies de Toulouse et de Montpellier, le Mémorial de la Shoah et le Mémorial de Rivesaltes, organise chaque année un déplacement pédagogique à Auschwitz sur l'histoire et la mémoire de la Shoah. Depuis 2019, plus de 1000 lycéens ont pu en bénéficier.

Le mémorial de la Shoah propose un parcours « Mémoire et citoyenneté » afin d’accompagner les lycéens dans l’acquisition de repères historiques et le développement de leur sens critique.

En 2025, à l’occasion des 80 ans de la libération des camps, la Région a décidé de doubler le nombre de participants, deux avions ayant été affrétés, un au départ de Toulouse et un au départ de Montpellier. Au programme des deux journées : visites du musée d’Auschwitz-Birkenau et des deux camps Auschwitz-I et Auschwitz-II, cérémonies de recueillement et dépôts de gerbes.

Ces voyages d’études s’inscrivent dans le cadre d’un travail pédagogique autour de l’histoire de la Shoah réalisé tout au long de l’année par les élèves et leurs professeurs. Une restitution commune de ces travaux sera organisée en mai 2025 au Mémorial de Rivesaltes (66), qui fête ses 10 ans cette année.

Dans l'académie de Montpellier, des élèves du lycée Lucie Aubrac de Sommières (30),  du lycée Albert Camus de Nîmes (30),  du lycée Joseph Joffre de Montpellier (34),  du lycée Paul Valéry de Sète (34),  du lycée Jean Moulin de Béziers (34), et  du lycée Christian Bourquin d' Argelès-sur-Mer (66), ont participé au déplacement, accompagnés de leurs professeurs et d'une délégation du rectorat.

« Malgré le fait qu’on était informés sur le sujet, ça a été un choc de voir les camps. On en vient à se demander si c’est réel, si ça s’est vraiment passé. Il faut en parler pour ne pas que ça se reproduise, il faut toujours combattre les discriminations, c’est important de ne pas oublier. » rapporte Maël, élève au lycée Albert Camus à Nîmes (30).

 

Mise à jour : janvier 2025